Je travaille pour découvrir ce que je ne sais pas. Un secret que personne ne pourra m’extorquer, qui n’est inscrit nulle part. Le calque que j’utilise est cette transparence polie et jamais traversée. De l’autre côté, il y a le savoir, la distance, le vouloir. Je ne veux rien. Je ne sais rien. Mirée dans la tache, je suis mise à nue et découverte par ce qui exige de naître. Tout ce qui se construit parle du vide, de l’immense vide qui appelle jusqu’au bout du bout du point au centre du cercle, dans l’état hypnotique de non-pensée.
Bérénice Constans, 2009